-L'accès au Jardin du Luxembourg peut se faire : en métro à la station Odéon, en bus aux lignes 21, 27, 38, 58, 82, 84, 85 et 89. on peut bien sûr y aller à pied, en voiture, en vélo et en RER.

-Pour l'ouverture du Jardin du Luxembourg : entre 7h30 et 8h15 et pour la fermeture, c'est entre 16h30 et 21h30 (selon la saison).

-Les visites guidées sont faites par un jardinier du Jardin du Luxembourg, celles-ci sont organisées d'avril à octobre.

-Voici le contacte du Jardin du Luxembourg :

téléphone : 01.42.64.39.99

-Il n'y a pas de tarif car l'entrée est libre.

Commandé en 1612 par Marie de Médicis, qui était reine régente à cette époque, le Jardin du Luxembourg avait pour but d'agrémenter le palais du Luxembourg, sa demeure personnelle. La mère de Louis XIII, fit d'ailleurs appel à divers décorateurs allemands, italiens et français pour décorer le jardin, qui a été construit afin de ressembler au superbe jardin florentin Boboli, suivant les envies de la reine.

Au Jardin du Luxembourg, différentes acitivités culturelles ou ludiques y sont présentées.

-PLusieurs expositions comme des expositions sur la photographie ou de peintures sont organisées dans l'Orangerie.

-Des concerts aussi sont organisés par le Sénat. Ces concerts se situent au kiosque du Jardin du Luxembourg.

-Le Jardin a des activités sportives comme le tennis, le basket-ball et les art martiaux.

-Dans la partie Nord-Ouest du jardin, des tables d'échecs y sont installés.

-Beaucoup d'activités pour enfants sont proposées : il y a le parc à jeux, les promenades à dos de poneys, le manège, les balançoires, le théâtre des marionnettes qui est ouvert plusieurs fois par semaines en fonction de la période. Le théâtre est ouvert trois fois par jour. Autour du bassin, les enfants peuvent guider des bateux miniatures.

-Pour prendre un goûter, il y a deux glacier et des salons de thé.

Pendant quatre ans, le Palais du Luxembourg est occupé par l’Etat major de la Luftwaffe pour le front Ouest. Environs 1500 personnes occuperont le palais et les allemands entreprendront de nombreux travaux très importants dirigés par l’architecte Marcel Macary qui s’opposera le plus que possible à l’occupant pour que le palais ne subisse aucun préjudice irréparable. Fin 1943, les allemands entreprennent la construction d’un grand bunker sous terrain comprenant une grande galerie de circulation Nord-Sud et de 10 galeries d’abri perpendiculaires. Lors de l’abandon du chantier le 18 août 1944, 7 de ces galeries sont achevées côté Nord. Le Palais a été transformé en véritable forteresse souterraine dont les issues aboutissent à un énorme blockhaus en surface. Ils améliorent aussi l’abri de défense construit avant la guerre et en construisent un autre entre la présidence et le musée du Luxembourg.

Sur l'ile de Groix en Bretagne, vit un ancien jardinier du Jardin du Luxembourg. Il explique être l'un des seuls jardinier a avoir quitté le jardin "le Jardin du Luxembourg réuni l'élite, c'est le rêve de tout jardinier [...] quand on y entre on n'y sort pas" mais explique son choix d'avoir quitté le jardin : "c'est une organisation presque militaire [...] il faut se présenter tous les matins avec un uniforme parfaitement propre qu'il faut garder parfaitement propre toute la journée, [...] les règles sont extrêmement strictes. On doit, par exemple, répondre aux questions des visiteurs sans cesser ce que l'on faisait ce qui est parfois très difficile [...] c'est un travail extrêmement complexe ou on a pas le droit à l'erreur et ou l'on doit rester concentrer sur ce que l'on fait, mais il y a toujours des gens qui viennent discuter avec les jardiniers et qui nous déconcentre et à qui on est obligé de répondre car il faut que le publique soit bien accueilli. [...] Le pire, c'est que l'on reçoit des ordres contradictoires par exemple on ne doit jamais refuser quoi que ce soit à un député, si il se plein du jardinier (dont le nom est écrit sur l'uniforme) ce dernier aura des problèmes avec se hiérarchie. Mais il y a certaines chose que l'on ne peut pas faire sous peine là encore d'avoir des problèmes. Comme une nuit, il y a quelques années, un député ma demandé de lui faire visiter le jardin. Il s'arrête alors devant une plante en floraison très rare, très belle et très fragile qui ne fleurit que quelques jours dans l'année. Il me demande alors de lui cueillir l'une de ses fleurs pour l'offrir à sa femme. Je n'avais évidement pas le droit de faire ça mais je ne peux pas lui dire 'non' non plus. Je lui explique alors que je ne peux pas faire ça car cette plante nécessite des soins particuliers et que si elle est cueilli, elle sera fanée d'ici  le lendemain matin. Je lui montre d'autres fleurs mais il insiste et pointe du doigt la plus belle fleur, celle au centre du bouquet je suis alors coincé car sans cette fleur, le bouquet sera bien moche et si je le lui donne, comme la fleur va faner avant qu'il soit rentré chez lui, il va se plaindre que je lui ai sciemment donné une mauvaise fleur. J'ai été obligé de le lui offrir. [...] C'est cause de ces conditions de travail que j'ai décidé de quitter le service du jardin, ce que l'on fait jamais d'habitude." Il conclut en disant que les jardiniers du Jardin du Luxembourg sont les meilleurs du pays mais sont considérés comme des moins que rien.